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Église catholique - Page 5

  • Les maternités de Marie

    MariageSteVierge.Sienne.jpgMarie a expérimenté toutes les manières d'être mère ! Elle a été la mère d'un enfant comme les autres, d'un adolescent déconcertant, d'un prophète populaire, d'un hérétique dangereux, d'un prisonnier, d'un condamné à mort, d'un supplicié. On peut dire aussi que Marie a coonu toutes les sortes de « foi » : la foi qui questionne (Lc 1, 34), la foi qui débouche sur la lumière (Lc 1, 45-46), la foi qui ne comprend plus (Lc 2, 50), la foi qui déchire et nous sépare des autres (Lc 2, 34-35), la foi qui souffre et qui fait mal (Jn 19, 25), la foi qui est force de communion (Ac 1, 14 ; 2, 4). Quelle que soit notre foi, quelle que soit l'étape que nous traversons dans notre vie spirituelle, nous pouvons toujours dire que Marie est « passée par là » et qu'elle nous comprend.

    Georges Madore, Contempler pour devenir. Le Rosaire, Québec-Paris, Éditions Paulines et Médiaspaul, 1993, p. 13.

     

  • La victoire par Marie

    NotreDamedelaGarde.13.Marseille.jpg« J'ai appris directement du cardinal Stefan Wyszinski que son prédécesseur, le cardinal August Hlond, avait prononcé avant de mourir ces paroles prophétiques : « La victoire, si elle vient, viendra par Marie »... Au cours de mon ministère pastoral en Pologne, j'ai été témoin de l'accomplissement de cette parole. Une fois élu pape, confronté aux problèmes de l'Église entière, cette intuition, cette conviction m'a toujours habité : dans cette dimension universelle aussi, la victoire, si elle venait, serait remportée par Marie. Le Christ vaincra par Marie. Il veut qu'elle soit associée aux victoires de l'Église, dans le monde d'aujourd'hui et dans celui de demain »

    Jean-Paul II, Entrez dans l'espérance.

  • Le prêtre et l'Eucharistie

    Le prêtre et l'Eucharistie

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    Devenir Eucharistie, c'est le vœu et l'engagement constant du prêtre, afin que l'offrande du corps et du sang du Christ faite à l'autel soit le sacrifice de notre existence. Chaque jour nous tirons des saintes espèces un amour libre et pur qui fait de nous des ministres dignes et des témoins lumineux du Seigneur. C'est ce que les fidèles attendent du prêtre, un véritable exemple de dévotion envers l'Eucharistie. Ils aime le voir en prière et en adoration silencieuse devant le Christ, à la suite du Curé d'Ars qui sera tout particulièrement évoqué au long de l'année sacerdotale... Conscients de notre indignité et malgré nos péchés nous devons nous alimenter de l'amour que le Seigneur nous offre dans le sacrement eucharistique. Ce soir, nous renouvelons notre foi dans la présence réelle car elle n'est pas facilement acquise.

     

    Benoît XVI, Homélie pour la Fête-Dieu, 10 juin 2009.

  • Tous appelés à l'apostolat

    La lecture des Actes nous fait comprendre que, au commencement de l’Église, la mission adFlorence.Cathedrale.jpg gentes, tout en disposant de missionnaires « à vie » qui s’y consacraient en vertu d’une vocation particulière, était en réalité considérée comme le fruit normal de la vie chrétienne, l’engagement de tout croyant par le témoignage personnel et par l’annonce explicite lorsqu’elle était possible.

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 27.


  • Refuser le Christ

     

    38.Vizille.Musee.Faineces3.2007.jpgPeut-on refuser le Christ et tout ce qu’il a apporté dans l’histoire de l’homme ? Certainement oui. L’homme est libre. L’homme peut dire à Dieu : non. L’homme peut dire au Christ : non. Mais demeure la question fondamentale : est-il permis de le faire, et au nom de quoi est-ce permis ?"

    Jean-Paul II, encyclique Dives in misericordia, 30 novembre 1980, n° 7.

  • L'Église respecte la liberté

     

    28 Qeyrie-17.JPGL’Église s’adresse à l’homme dans l’entier respect de sa liberté : la mission ne restreint pas la liberté, mais elle la favorise. L’Église propose, elle n’impose rien : elle respecte les personnes et les cultures, et elle s’arrête devant l’autel de la conscience. À ceux qui s’opposent, sous les prétextes les plus variés, à son activité missionnaire, l’Église répète : Ouvrez les portes au Christ !

     

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 39.

  • Ne pas toucher à l'Eucharistie

    CongresEucharistique.Quebec.jpegOn ne saurait tolérer qu'un particulier touche de sa propre autorité aux formules dont le Concile de Trente s'est servi pour proposer à la foi le mystère eucharistique. C'est que ces formules, comme les autres que l'Église adopte pour l'énoncé des dogmes de foi, expriment des concepts qui ne sont pas liés à une certaine forme de culture, ni à une phase déterminée du progrès scientifique, ni à telle ou telle école théologique ; elles reprennent ce que l'esprit humain emprunte à la réalité par l'expérience universelle et nécessaire; et en même temps ces formules sont intelligibles pour les hommes de tous les temps et de tous les lieux.

     

    Paul VI, encyclique Mysterium fidei, 3 septembre 1965.

     

  • La raison d'être de l'Église

    Vatican.Colonnade.Janicule.JPGIl est nécessaire de tenir ensemble ces deux vérités, à savoir la possibilité réelle du salut dans le Christ pour tous les hommes et la nécessité de l’Église pour le salut. L’une et l’autre nous aident à comprendre l’unique mystère salvifique, et nous permettent ainsi de faire l’expérience de la miséricorde de Dieu et de prendre conscience de notre responsabilité. Le salut, qui est toujours un don de l’Esprit, requiert la coopération de l’homme à son propre salut comme à celui des autres. Telle est la volonté de Dieu, et c’est pour cela qu’il a fondé l’Église, et l’a incluse dans le plan du salut.

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 9.

  • L'Église et le Christ

    06.Luceram.ChapelleBonCoeur.jpgCe n’est pas que le Christ soit une partie de l’Église, c’est bien plutôt l’Église qu’on pourrait appeler une partie de l’Église, entée sur lui, vivant de lui et pour lui, souffrant avec lui afin de régner avec lui. Car le terme ultime de l’Incarnation, c’est le Christ total, selon le mot de saint Augustin, le Christ Chef — Jésus — et ses membres — nous — ne faisant plus qu’un dans l’inexprimable échange de grâce de Celui qui donne et de ceux qui reçoivent tout.

     

    Louis BOUYER, Le Mystère pascal, réed., Paris, « Foi vivante » n° 6, 1967, p. 14-15.

  • La raison d'être de l'Église

     

    Il est nécessaire de tenir ensemble ces deux vérités, à savoir la possibilité réelle du salutChuteEau.Fleurs.jpg dans le Christ pour tous les hommes et la nécessité de l’Église pour le salut. L’une et l’autre nous aident à comprendre l’unique mystère salvifique, et nous permettent ainsi de faire l’expérience de la miséricorde de Dieu et de prendre conscience de notre responsabilité. Le salut, qui est toujours un don de l’Esprit, requiert la coopération de l’homme à son propre salut comme à celui des autres. Telle est la volonté de Dieu, et c’est pour cela qu’il a fondé l’Église, et l’a incluse dans le plan du salut.

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 9.